22 septembre 2009

L'UE participe à la lutte contre les feux de forêts

Lors des feux de forêts dans le sud de l'Europe, la France et l'Italie ont sollicité l'aide du Mécanisme européen de protection civile pour combattre des incendies en Corse et en Sardaigne.

En 2008, le Parlement européen a affecté 3,5 millions d'euros à un projet-pilote visant à améliorer la coopération entre les Etats membres dans la lutte contre les feux de forêts. Conséquence: deux Canadair CL215 (European Forest Fire Tactical Reserve) sont prêts à aider les Etats membres, dans le cas où d'autres Etats membres ne seraient pas en mesure de leur prêter main-forte.

Ces avions peuvent être utilisés à raison de 150 heures de vol entre le 1er juillet et le 30 septembre 2009. Le projet-pilote est géré par la France et les deux avions sont basés en Corse. Il sert de test pour les nouvelles modalités de la protection civile européenne.

Les activités couvertes par ce mécanisme sont coordonnées par le Centre de suivi et d'information, lui-même géré par la Commission européenne au sein de l'unité "protection civile" de la Direction générale de l'environnement.

Trente Etats participent au mécanisme communautaire de protection civile, en proposant leurs ressources aux pays frappés par des catastrophes dans le monde entier, de manière coordonnée.


Source: Courrier des Maires.fr

19 août 2009

Incendies de forêts : 200 000 hectares ravagés dans l'Union européenne

Selon les estimations du système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), les incendies de forêt ont déjà touché 200.000 hectares dans l’UE en 2009, alors que 180.000 hectares avaient été détruits sur l’ensemble de l’année 2008.
L’EFFIS surveille en permanence le risque d’incendie de forêt, qui est actuellement toujours élevé, et vient de publier le rapport «Forest Fires in Europe 2008» qui donne une vue d’ensemble des risques d’incendie de forêt et des conséquences de ces incendies en Europe pour l’année 2008.
L’EFFIS réalise et met à jour quotidiennement, sur la base d’images satellites, des cartes des zones touchées par des incendies s’étendant sur au moins 40 hectares. La superficie des incendies répertoriée sur ces cartes correspond en moyenne à 75 % du total des zones dévastées par le feu, car il faut aussi tenir compte des incendies s’étendant sur moins de 40 hectares.

À ce jour, la superficie détruite par des incendies de forêt dans l’UE depuis le début de l’année 2009 atteint, sur les cartes, 150 076 hectares, ce qui correspond, selon les estimations, à une superficie totale d’environ 200 000 hectares.

Cette année, l’Espagne et l’Italie ont été les plus touchées en raison des conditions météorologiques particulièrement propices aux incendies qu’elles ont connues au cours de la deuxième quinzaine de juillet, mais la France et, dans une moindre mesure, la Grèce et le Portugal ont également subi d’importants dégâts.

Des incendies inhabituels ont eu lieu en mars au Portugal et dans le nord-ouest de l’Espagne où, à la faveur d’un temps sec et de vents forts, ils ont détruit une superficie estimée à 25 000 hectares environ.Au cours des prochains jours, le risque d’incendie demeurera très élevé dans de nombreuses régions méditerranéennes, la situation pouvant être critique localement, mais il n’atteindra pas les niveaux d’alerte observés fin juillet, selon les prévisions actuelles.

En 2008, la superficie ravagée par les flammes et les dégâts estimés ont été les plus faibles depuis 1980 pour l’Europe du Sud, avec un total de 158 621 hectares contre une moyenne annuelle de 483 896 hectares. Grâce aux conditions météorologiques favorables de l’année dernière, le niveau de risque d’incendie était faible sur le pourtour méditerranéen, avec quelques exceptions dans le sud-est où la sécheresse et des épisodes de risque extrême ont provoqué des incendies qui ont détruit 1 362 hectares le 18 juin à Chypre, environ 15 000 hectares en Grèce (principalement à Rhodes) au cours de la deuxième quinzaine de juillet et près de 20 000 hectares en Turquie durant la première semaine d’août.

Dans d’autres régions d’Europe, les incendies de forêt ont également eu des conséquences moins importantes que la moyenne des 15 dernières années, avec une superficie détruite de 22 000 hectares contre 30 000 hectares en moyenne. Seuls les pays scandinaves ont connu des épisodes de risque extrême en raison de la sécheresse et des hautes températures inhabituelles de la première quinzaine de juin (en Suède, un incendie de 13 jours a détruit 1 170 hectares de forêt, tandis qu’en Norvège l’incendie le plus important dans ce pays depuis 50 ans a ravagé plus de 2 700 hectares).

Le rapport «Forest Fires in Europe 2008» publié aujourd’hui est le 9 eme de la série. Il est réalisé avec la participation des services de lutte contre les incendies de forêt et de protection civile des États membres et des pays européens participant à l’EFFIS.

L’EFFIS a été mis en place par le Centre commun de recherche (CCR) et la direction générale de l’environnement (DG ENV) de la Commission européenne. Il diffuse des informations quotidiennes sur les risques d’incendie et évalue l'étendue des sinistres, afin de fournir un appui aux services de lutte contre les incendies de forêt des États membres de l’UE, aux services de la Commission européenne et aux autres organismes concernés.


Sources: EFFIS, Fenêtres sur l'Europe

05 août 2009

l'Union Européenne aidera à la reconstruction des Abruzzes

L'Union européenne a annoncé le 23 juillet son intention de verser une aide de près de 494 millions d'euros pour la reconstruction de la région des Abruzzes, touchée par un tremblement de terre qui fit près de 300 morts le 6 avril.
Cet argent sera puisé dans le Fonds de solidarité de l'UE, abondé chaque année d'un milliard d'euros pour répondre à ce type de catastrophe naturelle dans les pays du bloc communautaire et dans ceux qui négocient leur adhésion.
Ce sera la première fois que ce fonds allouera autant d'argent destiné à une seule région de l'Europe. Cette somme servira à financer des habitats temporaires, des opérations de réparation d'infrastructures essentielles et à dégager les gravats. Elle ne servira en aucune manière à indemniser les dégâts aux biens privés.
Source: Journal du Dimanche

07 juillet 2009

La France va se doter d'un centre d'alerte aux Tsunamis

Fin 2011, la France devrait disposer d'un centre régional d'alerte aux tsunamis qui sera opérationnel sur toutes les côtes exposées. Le dispositif, qui a reçu pour nom de baptême Cratanem (Centre régional d'alerte aux tsunamis dans l'Atlantique du nord-est et la Méditerranée), devrait être officiellement mis en chantier début juillet 2009, dès la signature de la convention liant ses deux bailleurs de fonds: les ministères de l'intérieur et de l'environnement. La responsabilité opérationnelle du centre sera confiée au Commissariat à l'énergie atomique (CEA).



"En cas de séisme au large des côtes nord-africaines, on peut disposer d'une heure, voire de deux heures maximum, pour alerter les populations exposées sur les côtes françaises, explique François Schindelé, spécialiste de l'aléa tsunami au CEA. En revanche, si un séisme survient en mer Ligure (au nord de la Corse), on peut n'avoir qu'un quart d'heure avant que la vague ne touche les mêmes côtes."

Quinze minutes : c'est donc la durée de temps maximale qui devra s'écouler entre la survenue d'un séisme sous-marin en Méditerranée ou dans l'Atlantique du nord-est, et l'évaluation du risque de tsunami par le Cratanem.

Le budget de 14 millions d'euros alloué au projet pour les cinq prochaines années devra permettre la mise à niveau des stations sismographiques du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et du CEA dispersées sur les deux bassins. De même, les stations marégraphiques du service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) devront être adaptées pour pouvoir suivre en temps réel - et non ponctuellement, à intervalles de temps réguliers - les variations du niveau de la mer et les communiquer au Cratanem. Des stations de mesures italiennes, allemandes ou portugaises seront également utilisées.

Derrière un cahier des charges en apparence simple se cachent des questions scientifiques pointues. En fonction des divers paramètres mesurés (magnitude du séisme, zone sismique en cause, variations consécutives - positives ou négatives - du niveau de la mer dans certaines zones, etc.), le système d'alerte devra calculer en temps réel l'intensité du risque et les zones les plus exposées.

En cas de séisme, le Cratanem devra fournir, dans le quart d'heure suivant l'événement, son analyse de la situation aux acteurs de la protection civile, mais aussi aux autorités ad hoc dans les pays riverains. Dans le cadre d'accords conclus sous l'égide de l'Unesco début 2005, la France est en effet investie d'une responsabilité régionale dans la surveillance de la Méditerranée occidentale - l'Italie l'étant sur l'Adriatique, le Portugal sur l'Atlantique du nord-est, la Grèce et la Turquie sur la mer Egée.

Une fois donnée cette alerte dite "montante", un système d'alerte dit "descendant" - des autorités vers les populations - devra être activé. En France, la direction de la sécurité civile est chargée d'imaginer ces procédures qui devront permettre, en fonction de la hauteur attendue de la vague et de la nature des littoraux - les plages et les zones portuaires étant les plus vulnérables -, de prévenir au plus vite les populations.

Cette phase d' "ingénierie sociale" est critique : elle nécessite la sensibilisation du public au risque, la collaboration des collectivités locales, ainsi que la mise en place de matériels (sirènes, etc.) et de procédures destinées à n'être activées que très rarement.
Sources : Le Monde

22 juin 2009

3 ème sommet européen de Protection Civile à Bruxelles les 25 et 26 Novembre 2009

The Third Civil Protection Forum "Towards a more resilient society" will bring together civil protection professionals, politicians and academics as well as companies, international organisations and citizens to debate the future development of civil protection in Europe, showcase new technologies and share best practice.
Faced with the growing frequency and greater impact of natural and man-made disasters, Europe has to increase its resilience. An integrated disaster management strategy would enable Europe to improve its capability to face disasters; to better protect its citizens both inside and outside Europe; and to become a stronger partner in the management of emergencies on the international scene. Any emerging civil protection strategy also has to actively involve citizens, who can make a major contribution to society's resilience.
The Third Civil Protection Forum aims to:
strengthen Europe's emergency management capacity, focusing on the prevention and preparedness phase of the emergency life cycle;
develop the network between all civil protection actors and interested parties, including the private sector;
increase the knowledge of new prevention, preparedness and response technologies available on the market;
raise public awareness.
An indoor and outdoor exhibition of civil protection training centres, technologies, equipment and international partners will be held alongside the Forum.
Provisional conference programme -day 1 Wednesday 25th November 2009

Opening Session : Enhancing European Resilience
Debate 1: Prevention & Precaution: can we prepare for the unpredictable?
Debate 2: Citizens' Self Sufficiency and Civil Protection Response

Seminar A: European Civil Protection: Progress made, challenges and opportunities
Seminar B: Joint Needs Assessment in the immediate aftermath
Seminar C: Raising citizens trust and preparedness
Provisional conference programme - day 2 Thursday 26th November 2009

Seminar D: Preparing Europe to receive assistance
Seminar E: Existing models of cooperation and sharing resources
Seminar F: Innovative Technology for Disaster Management

Debate 3: Governance in European Disaster Management

Closing Session : Challenges and opportunities for Europe in 2010 and beyond

Source: Commission Européenne

31 mai 2009

Les Abruzzes après le seisme, la Protection Civile toujours présente

Six semaines après le séisme qui a frappé la région de l'Aquila de brèves secousses rappellent quotidiennement que la zone reste sensible. Entre la perte d'êtres chers ou l'anéantissement d'une vie de travail pour les plus anciens, la douleur reste vive pour la population locale. Les sans-abris qui vivent "provisoirement" dans les camps de tentes bleues cohabitent avec la protection civile et les volontaires.

Ils sont répartis en plusieurs campements, disposant de sanitaires collectifs nettoyés tous les jours. Divers services et équipements leur permettent de se retrouver pour discuter: machines à café, services postaux et bancaires, machines a laver.

Les terrains de sports sont utilisés par les organismes d'animation pour les enfants. Le quotidien est rythmé par les trois repas journaliers servis avec le concours des équipes de la protection civile italienne. Des bus permettent de se rendre gratuitement, sur demande, à l'Aquila ou au centre commercial.

le tri de l'impressionnant stock de dons venus de toute l'Italie

Sources : Fred Marillaud

24 mai 2009

La Protection Civile en Europe

Comme pour les incendies en Grèce l’été dernier, la tempête Klaus dans le Sud-Ouest en janvier ou les tremblements de terre en Italie en avril, à chaque catastrophe majeure, la solidarité européenne peut être activée pour venir en aide aux pays touchés.

Concrètement en quoi consiste-t-elle ? Bien sur, il n’existe pas de force européenne intégrée de protection civile qui demeure une compétence nationale. En revanche, l’Union européenne a mis en place un mécanisme de coordination. Il permet à chaque pays européen ou hors-UE d’alerter en cas de catastrophe les équipes de secours des autres pays européens pour obtenir de l’aide.

Il s’agit du centre de suivi et d’information (MIC selon l’abréviation anglaise), géré par la Commission européenne, qui fait le lien. Le pays touché alerte le MIC, qui prévient les 26 autres autorités nationales de protection civile. En France il s’agit de la direction de la Défense et de la Sécurité civiles du Ministère de l’Intérieur. Elles évaluent alors l’aide qu’elles peuvent mettre à disposition. Le MIC récense les secours, les coordonne et prévient en retour le pays touché. Les équipes des pays qui ont proposé leur soutien sont ensuite déployées sur le terrain sous le contrôle du pays sinistré.

Par exemple, en janvier, des équipes allemandes, portugaises et britanniques ont participé aux côtés des équipes françaises à la restauration des réseaux électriques et ferroviaires dans le Sud-Ouest. Autre exemple, pour les tremblements de terre en Italie, la France a proposé 2 équipes de sauvetage spécialisées dans le déblaiement.

Mais, au-delà de ces interventions, l’Union européenne finance 20 millions € par an pour des programmes de prévention et d’entraînements (exercices de simulation etc...).

Depuis 2002, un fonds de solidarité européen a été créé, qui permet de venir en aide aux victimes, établir des campements temporaires ou reconstruire des infrastructures. Un milliard d’euros est ainsi disponible chaque année au bénéfice des pays gravement touchés.Le Traité de Lisbonne devrait permettre de lancer davantage d’actions européennes de protection civile.

Exercice conjoint à Libramont (B)


Les trois centres de protection civile de la Région wallonne ont procédé, le 9 Mai à Libramont, à un exercice monodisplinaire dont l’objectif était de simuler un incendie chimique.

Les centres de protection civile de Ghlin, Crisnée et Libramont ont partagé un exercice monodisplinaire sur le site de la Foire agricole de Libramont.


L’exercice portait sur la simulation d’une catastrophe, survenue après qu’un technicien eut accidentellement percé une conduite et a fait vingt victimes. Les trois centres devaient donc procéder aux premières aides, au colmatage de la fuite et à la décontamination.

Source : Sud Presse

la princesse héritière de Norvège participe aux activités de la Protection Civile

Le 29 mars 2009 la princesse héritière Mette Marit de Norvège a participé à différents exercices de la protection civile norvègienne à Myrkdalsstovo.

Source: http://www.noblesseetroyautes.com/, (Copyright photos : Hola)